Trottoirs et échéances
C’est dommage de ne s’intéresser aux trottoirs que la veille des élections et de les refaire vite et mal. Les invitations pour inaugurer des bouts de trottoirs n’ont jamais été aussi nombreuses, pot à la clé. Le budget “trottoirs” est passé de 215 026 € en 2017 et 470 000 € en 2018 à 2 352 814 € en 2019. Une multiplication par 10. Le maire fait sa future campagne aux frais de la princesse …
C’est dommage parce que les trottoirs, c’est ce qui rend la marche à pied confortable ou inconfortable. C’est le lieu où l’on se rencontre. C’est une sécurité, particulièrement pour les enfants et les aînés. A condition qu’ils soient bien faits, dans une rue avec des aménagements bien conçus.
Rue Alain Fournier, le goudron n’aura pas séché que déjà, les voitures ont repris le pouvoir sur les piétons et les poussettes. L’expérience montre pourtant que si les emplacements ne sont pas précisément tracés et le stationnement sur trottoir manifestement interdit, c’est immédiatement ce qui se produit. Beaucoup d’argent, donc, pour pas grand chose !
Demain, quand on pensera trottoir, il faudra aussi penser à moins imperméabiliser les sols. Une transition qui ne sera sans doute pas facile mais que nous devrons, collectivement, mettre en œuvre.
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