Retour des fouilles : chantier de la maison de la culture
Un premier compte-rendu des fouilles conduites sur le chantier futur de la nouvelle maison de la culture a été fait devant la Société d’Histoire et d’Archéologie du Berry. Je ne me risquerai pas à trop en dire, craignant de m’écarter trop fortement des observations et hypothèses, présentées avec beaucoup de précision par la responsable des fouilles. Disons que ce qui est remarquable, c’est que ce qui a été trouvé ne correspond pas à ce qui était attendu. On attendait une nécropole : a priori il n’y en a pas. On attendait des vestiges de la période romaine ou médiévale : on a trouvé des restes conséquents de la période gauloise, la Tène, qui a précédé.
Ce que je retiens, c’est qu’on aurait sans doute pu trouver bien plus de choses si on avait laissé aux archéologues un peu plus de temps pour fouiller. Ce n’est pourtant pas le temps qui pressait puisque le chantier n’a pas démarré. C’est l’argent qui manquait. Mais pour le coup, on peut se demander s’il n’aurait pas été bien utilisé.
On reste gêné de savoir les richesses à peine mises à jour et immédiatement enfouies, celles qu’on ne sera pas aller chercher, celles déplacées sans qu’on ne sache à ce jour ce qu’elles deviendront et comment elles seront mises en valeur. J’ai trouvé que la responsable des fouilles faisait preuve de beaucoup d’abnégation pour tenter de se satisfaire de la numérisation de la cave la plus richement décorée, contenant la peinture d’un faune, à défaut d’avoir pu préserver ou prélever l’ensemble. En effet, seule la peinture a été prélevée pour une présentation future.
Il faudrait, vraiment, un projet global de mise en valeur des collections berruyères, avec quelques axes prioritaires à définir en lien avec les spécialistes.
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