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Réseaux de surveillance de la qualité des eaux : à la Commission d’Orientation de la Recherche et de l’Expertise de l’INERIS

J’ai siégé début juillet, en tant qu’élue, à la commission d’orientation de la recherche et de l’expertise de l’INERIS (institut national des risques industriels) où j’ai été nommée l’an dernier. Échanges nourris sur les missions de l’institut en période de restriction budgétaire, alors même que les demandes sur les risques émergents s’accumulent : qualité de l’air, nano-technologies, perturbateurs endocriniens, biotechnologies, énergies renouvelables, suivi des sites “après-mine”,  … Au point de se demander si les arbitrages budgétaires de l’Etat, à ce sujet, sont cohérents avec un affichage environnemental plus proclamé que réel.

Je retiens en particulier le rôle important de l’institut dans le pilotage de réseaux de surveillance prospective de la qualité des milieux aquatiques. Quelles nouvelles substance surveiller ? Avec quelles priorités ? Un dossier qui touche tous les champs d’activité humaine et qui concerne très directement chaque élu et chaque citoyen.

J’ai par ailleurs exprimé mes réticences et le besoin d’un cadrage précis pour que l’alliance entre public et privé, voulue par le gouvernement, pour pré-définir les méthodes de caractérisation des perturbateurs endocriniens ne conduise à des choix qui seraient insuffisamment protecteurs de la santé des hommes et des organismes vivants. Au moins, peut-on penser, on avance. Dossier à suivre néanmoins avec attention.

Cet article comporte 1 commentaire

  1. Merci , et quid du Tritium , de tous les rejets chimiques et de la température de l’eau rejetés en aval des centrales nucléaires ?

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