Quelques nouvelles de l’agglomération Bourges Plus
Il y avait des informations précieuses et, enfin, des débats de fond au conseil d’agglomération de ce soir.
Deux informations financières intéresseront les Berruyers.
On a d’abord appris que la subvention européenne qui avait été acquise par la ville de Bourges pour le premier projet de reconstruction sur site de la Maison de la Culture était totalement et définitivement perdue. On savait depuis trois ans qu’elle ne pourrait pas servir pour la Maison de la Culture, le projet n’ayant pas avancé assez vite. Mais il avait été espéré qu’une partie de cette subvention, par un mécanisme un peu alambiqué, reviendrait financer le Palais des sports du Prado. C’était étrange parce que les règlements européens n’envisageaient pas d’utiliser cet argent pour le sport. Cela a dû être tellement étrange que … ça n’a pas abouti. L’agglomération qui devait reverser la somme à Bourges ne le fera pas. Au total, deux millions d’euros ont été perdus pour Bourges.
On a ensuite, enfin, eu un chiffre concernant le coût de fonctionnement du Prado agrandi. Ce chiffre, je le demande au nom de notre groupe depuis plusieurs années, sans obtenir jamais réponse. Ce sera environ 1 million d’euros, frais de gestion et d’amortissements. Et comme ça coûte cher, la ville de Bourges essaie de transférer le Palais des sports à l’agglomération. Sur le fond, un tel équipement pourrait effectivement relever de l’agglomération. Mais sur la forme, créer un équipement puis le refiler au voisin, c’est un peu cavalier … Nous verrons si ce projet aboutit.
Le troisième point notable, c’est précisément le débat ouvert sur l’avenir de l’agglomération. Je me suis déjà exprimée à plusieurs reprises en ce sens et j’avais demandé au Maire que ce débat ait lieu. J’ai rappelé l’agglo qui fonctionne trop petitement par rapport aux agglomérations comparables ; la nécessité de bouger ce qui impose sans doute de changer de périmètre ; et l’exigence d’avoir un projet d’agrandissement qui crée une dynamique et qui fasse envie à nos voisins. J’ai donc rappelé mes propositions : agrandir le territoire en le rajeunissant ; renforcer le développement économique et affirmer le pôle de défense et le pôle industriel ; valoriser le pôle de services de haut niveau (hôpital, enseignement supérieur, tribunal, …) au bénéfice du Cher et du Berry ; et, surtout, prendre l’ensemble de la compétence “culture” (équipements, diffusion, éducation artistique, vie associative) pour en faire un élément d’identité et d’attractivité du territoire.
Il faut porter ce débat pour que notre ville et les communes voisines reprennent fièrement leur marche en avant.
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