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Protéger la santé procréative des jeunes femmes : un combat mené, grâce à la loi, au centre de planification du Cher

Permettre aux jeunes femmes et hommes de choisir leurs modes de contraception, écouter et accompagner leurs choix de grossesse ou d’IVG, protéger leur santé procréative future : ce sont les missions confiées par la loi aux Centres de Planification et d’Education Familiale (CPEF). Au cours des quatre dernières décennies, lois après lois, décrets après décrets, les conditions permettant aux centres de planification de remplir pleinement ces missions ont été progressivement mises en place.

Dans le Cher, sous l’impulsion du docteur Nottin et avec l’aide et les conseils d’Annie Petit-Girard, alors directrice générale-adjointe au conseil départemental, nous avons fait en sorte, dès 2007, que la loi soit pleinement appliquée. Les décrets nécessaires n’étaient pourtant alors pas tous parus. Avec le soutien de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et la technicité des laboratoires de biologie médicale, mais aussi avec l’engagement financier propre du conseil général, nous avons permis que les examens gynécologiques proposés aux jeunes femmes soient complets et incluent le dépistage d’un certain nombre d’infections potentiellement porteuses de stérilité. Je me suis personnellement impliquée dans ce qui a été une des belles avancées du service public départemental dans les dix dernières années. Ce service n’a heureusement pas été remis en cause par la droite. Elle a financièrement bénéficié des décisions prises par le gouvernement de Manuel Valls : la prise en charge des examens par la sécurité sociale a été étendue, allégeant d’autant l’engagement financier du département du Cher.

Vous trouverez ci-joint un article récemment actualisé par le docteur Nottin (incluant des données 2016) pour rendre compte du travail effectué au cours des dernières années. Au-delà du contenu très technique (mais aussi très militant) de l’article, on en retiendra le pourcentage important de jeunes femmes porteuses d’infection. C’est une alerte pour l’ensemble de celles et ceux qui veillent sur la santé des jeunes. Ainsi, outre son rôle direct de prévention et de soins, le CPEF du Cher contribue à fournir des éléments épidémiologiques utiles.

Rappelons enfin que, sur ce dispositif, le Cher est précurseur et sert de modèle pour d’autres départements. Nous en tirons, je le pense, une légitime fierté.

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