Printemps
De la jeunesse, des sourires, des rencontres, des artistes et des concerts, des exclamations, des engagements, de la notoriété, du commerce, du partage : le Printemps est tout cela. Et plus encore : cette année, cette envie d’Europe ! J’aime cette semaine un peu folle où la ville se vit autrement, où l’on passe de scène en bistrot, où l’on s’attarde et où l’on se parle. Cette semaine, il a fait beau. Sous le soleil, tout peut éclore.
Je n’ignore rien des limites de l’exercice : celles et ceux qui, malgré les nombreuses scènes ouvertes, ne se sentent pas conviés à la fête ; l’événement trop éphémère qui cache un ancrage avec l’économie et les acteurs du territoire étonnamment faible, 40 ans après sa création ; la question des financements dans une économie culturelle toujours inquiète pour son devenir.
Ces limites sont connues. Depuis quelques années, des propositions sont faites pour tenter de les dépasser. Le Printemps valorise la scène Séraucourt et la programmation des bars ; des partenariats caritatifs s’affirment ; les co-productions avec des acteurs culturels locaux se développent ; le Printemps s’invite dans les écoles. Continuons.
Gérard Pont, le patron du Printemps, a lancé l’idée du développement de formations liant musique et numérique. Prolonger le Printemps en enrichissant localement l’économie et le panel des formations, cela fait des années qu’on l’attend ! Alors saisissons-nous en. Il semble que les jeunes formés manquent dans ces domaines. Le diagnostic précis reste sans doute à affiner, en complémentarité avec les acteurs locaux et régionaux de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’enseignement musical et de l’économie culturelle. Mais avançons !
De préférence dans le rassemblement. Seul, on va plus vite, mais ensemble, on peut aller beaucoup plus loin !
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