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Pour ne pas renoncer à toutes nos libertés

La date du 28 juin a été retenue, sauf rebondissement d’ici là, pour l’organisation du second tour de l’élection municipale. Cette date fait débat : comment ne pas prendre de risques ? comment faire campagne ? comment intéresser simplement les électeurs.

Déjà, le premier tour s’est tenu avec un taux d’abstention tel que son résultat a pu en être affecté. Il serait surprenant qu’il n’en soit pas de même le 28 juin.

Toutes ces objections sont fondées. Encore que je ne vois pas pourquoi on serait plus regardant sur la propagande électorale que sur les publicités des hyper locaux qui ont recommencé à remplir nos boites aux lettres.

Mais ne pas voter serait pire. Ce serait le signe que, face à la maladie, nous sommes une fois de plus prêts à renoncer à un droit : celui de voter. Et que finalement, nous pourrions nous contenter d’un régime sans vote, ou à vote épisodique, différé. Au gré de l’état de santé des gens. Au gré des risques. Au gré du Prince ?

J’ai déjà dit combien j’étais frappée de notre facilité à renoncer à nos droits et libertés. Heureusement, certains veillent, comme le conseil d’Etat qui vient de siffler la fin de la récré pour les drônes.

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