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Pour faire gagner Bourges, avec la gauche

A mes amis socialistes, à mes camarades de la gauche.

Vous connaissez bien le PS et les partis politiques de gauche, comme moi. Nous avons mené les mêmes batailles. Nous avons connu des victoires et des échecs. Depuis 2012, l’échec est immense, il concerne toute la gauche, il nous impose une remise en cause.

La réponse que j’ai essayé d’y apporter, en travaillant beaucoup, c’est de renouer dans l’action avec les autres “forces de progrès”, comme nous aimions à le dire entre nous. Et même plus largement, avec les “acteurs du territoire” comme on dit aujourd’hui, sans exclusive. Ce n’était pas si facile au début : qui aurait accepté de signer un tract avec un PS en miettes ? J’ai cependant retissé ces liens. J’aurais voulu partager ce travail avec ce qui était encore mon parti et avec tous les partis de gauche. Des portes se sont furtivement entrouvertes, le PS s’est crispé puis refermé sur lui-même.

Deux années se sont écoulées, une entière sans qu’un moment de travail ne soit possible.

Ce qui m’importe aujourd’hui c’est de répondre à l’attente des Berruyers. Elle est grande, je vous l’assure. Notre ville n’est pas préparée à faire face au dérèglement climatique. Elle n’a pas de plan pour répondre aux besoins des 12000 habitants vivant sous le seuil de pauvreté. Elle n’a pas anticipé les évolutions économiques à venir. Trois raisons, parmi bien d’autres, qui ont nourri mon opposition déterminée au maire sortant. Et j’aurais aujourd’hui envie de le faire gagner ?

Nous repartons donc en campagne. Ce n’est pas diviser que de proposer un chemin. Il est et restera jusqu’au bout, ouvert à tous.

Et nous porterons encore et toujours les idées de liberté, de justice sociale et écologique et de laïcité pour le temps qui vient.

Il n’y a pas de victoire possible sans envie et sans espoir.

Et maintenant, au travail.

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