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Pour dimanche, deux priorités : sauver l’Europe et sauver la sécurité sociale

Dans le contexte de confusion extrême et de risque majeur qui est celui de cette veille d’élections, je propose aux électeurs socialistes d’avoir en tête deux priorités : sauver l’Europe et sauver la sécurité sociale.

Pourquoi ? Pour une raison simple : ce que la loi peut faire, une autre loi peut le défaire. Cela peut être plus ou moins grave – parfois fort grave, j’en conviens et le redoute – mais on peut raisonnablement espérer corriger le tir lors d’un prochain scrutin.

Mais refaire l’Europe quand on l’aura défaite c’est à dire quand le nationalisme l’aura emporté ? Refaire la sécurité sociale quand elle aura été livrée au secteur privé, directement ou insidieusement en raison de comptes par trop déséquilibrés ?

Bien sûr il faut faire évoluer l’Europe. Rapidement. Pour la zone euro, pour la défense européenne, pour le droit du travail au sein de l’union, pour les convergences sociales et fiscales, pour l’agriculture et la recherche, pour l’équipement de notre continent, pour la coopération avec les pays du sud et singulièrement avec l’Afrique, …

Mais ne tournons pas le dos à l’Europe : “le nationalisme, c’est la guerre“, disait Mitterrand à l’issue de ses deux septennats.

Alors ne votons pas pour ceux qui déferaient l’Europe. Et veillons de près à la sécurité sociale.

Est-il nécessaire de préciser que Benoit Hamon remplit, bien sûr, ces deux critères ?

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