Massif central : retour de week-end
Un magnifique week-end du 15 août sur le très attachant plateau du Cézallier et me voilà de retour avec plus d’interrogations que jamais sur l’avenir de certains territoires ruraux.
Ici, un hameau ou un village bien entretenu, des maisons faisant l’objet de belles mises en valeur, une stratégie touristique affirmée, même si elle connaît sûrement des mois difficiles, une activité agricole qui se maintient, une mise en valeur des richesses écologiques. Là, des rues entières de volets fermés, de boutiques dont les rideaux sont définitivement tirés, d’hôtels “modern” à l’abandon.
Ce qui a fait la différence, c’est sûrement au départ pas grand chose : une tradition mieux ancrée, une initiative individuelle plus audacieuse ou mieux accompagnée, un enjeu plus vite cerné, une stratégie plus collectivement partagée ? Un peu de tout cela sans doute.
Je ne peux m’empêcher de penser aux élus qui ont la charge de ces territoires : bravo aux uns, courage aux autres.
Et je ne peux que constater combien grande doit être leur solitude dans un espace médiatique et politique qui ne pense plus qu’à la ville et aux métropoles. “Au formica et au ciné”, aurait chanté Jean Ferrat.
Dans le Cher, à Bourges, nous n’avons pas les mêmes problèmes d’isolement. Sachons mesurer nos avantages et en faire des chances.
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