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L’enseignement supérieur restera-t-il accessible à tous ?

C’est l’annonce de cette prochaine rentrée dans le Cher : l’ouverture, à Vierzon, d’une formation de développeurs logiciels, très demandés dans les entreprises. La présence, dans cette ville, de l’entreprise Ledger, apporte un débouché local à ce projet.

Les commentaires vont bon train pour dénoncer le peu de réactivité de Bourges qui lui aurait fait manquer l’occasion d’accueillir cette formation.

Ce qui me préoccupe plus encore, c’est le coût d’accès annoncé des études : 7000 € par an. C’est dix fois plus que les droits d’inscription dans les écoles d’ingénieurs du groupe INSA.

On ne peut quand même pas reprocher à une initiative privée de venir occuper un créneau de formation insuffisamment développé dans le public ? Certes. Mais il me semble que le principal enseignement de cette histoire, c’est qu’il faut continuer avec ténacité à défendre et développer des filières publiques d’enseignement supérieur, faute de quoi des métiers d’avenir resteront inaccessibles aux jeunes de milieux populaires.

Ce qui a sans doute au moins trois exigences, qui sont autant de repères  pour une future feuille de route : d’abord s’assurer du lien entre les entreprises et les organismes universitaires locaux pour que l’expression des besoins des uns, en qualité et en nombre, soit pris en compte par les autres ; ensuite défendre avec âpreté auprès de l’Etat une juste répartition des formations sur le territoire ; enfin, que la collectivité soit capable de s’engager de façon réactive pour accompagner les projets.

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