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Filières courtes, manger local : un mouvement de fond

J’ai eu l’occasion d’un intéressant échange, ce matin, sur le marché, avec le directeur de l’abattoir de Saint-Amand. Ce petit abattoir local avait failli fermer il y a quelques années. Repris par des éleveurs avec le soutien du Groupement de Défense Sanitaire du Cher, il s’est progressivement imposé comme l’abattoir de proximité du sud du Cher, permettant la valorisation des animaux engraissés localement. Les nouveaux choix de consommation, tendant vers le “manger local” ont été autant d’opportunités pour des éleveurs locaux pour se mettre, au moins partiellement, à l’abri des soubresauts de la filière. L’abattoir traite plus du double de volume qu’il y a quelques années. Du coup, l’investissement a repris (et peine à suivre la demande) et l’abattoir embauche régulièrement.

Tous ne croyaient pas possible ce pari. Au conseil général, nous y avions cru en apportant un double soutien : pour les embauches, d’une part, et en développant les achats locaux dans les collèges, d’autre part. Un soutien modeste, certes, mais qui a contribué à enclencher le mouvement. Bilan très satisfaisant, avec des efforts à poursuivre.

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