skip to Main Content

Envie d’Europe

Je soutiens la liste “Envie d’Europe”, conduite par Raphaël Glucksman, avec le Parti socialiste. A Bourges, il faudra choisir la touche n°12. Mon témoignage aujourd’hui sur Radio Résonance sur 96.9.

Je la soutiens parce que je n’imagine pas que la France puisse ne pas être représentée dans le groupe des socialistes et sociaux-démocrates au Parlement européen.

Je la soutiens parce que son projet prolonge celui que les sociaux-démocrates défendent de longue date, en accentuant son engagement écologique. Vous trouverez ci-joint le bilan de l’activité des socialistes dans cette législature : c’est passionnant à lire et on mesure combien l’Europe est un combat, avec ses victoires à construire pas à pas, au sein du Parlement, avec la commission, et avec les Etats.

Oui, j’ai envie d’Europe, parce qu’on a besoin d’Europe face à la concurrence mondiale. Pour être efficace, l’Europe doit d’abord être solidaire et faire converger ses systèmes sociaux et fiscaux. Des victoires ont été arrachées au cours du mandat qui s’achève : la révision de la directive travailleurs détachés ; ou la mise en place de la garantie jeunes. D’autres restent à conquérir, avec un souci permanent de contribuer à la préservation des droits sociaux, du climat et de la biodiversité.

Pour assurer sa cohésion, l’Europe a besoin d’un budget. Pas celui, racorni, que nous propose la droite. Un budget ambitieux qui pourrait être bâti sur de nouvelles ressources : un impôt européen sur les entreprises transnationales, un impôt sur les transactions financières (enfin !) et une taxe carbone aux frontières.

Car il faut aussi protéger l’Europe, ses engagements et ses valeurs dans la compétition économique féroce que se mènent les continents. Si nous voulons que l’accord de Paris sur le climat ne reste pas lettre morte, les autorisations d’émission de carbone des entreprises européennes doivent être réduites. Et si nous ne voulons pas que les entreprises chinoises ou américaines en profitent pour envahir nos marchés, alors il faut taxer aux frontières le carbone qu’elles émettent. Ce mécanisme est déterminant pour le climat et pour l’Europe.

Qui s’y oppose ? La droite. En Europe comme, au fond, en France, contrairement à ce que le chef de l’Etat veut faire croire, le combat oppose droite et gauche. C’est donc la gauche qu’il faut renforcer, celle qui fait avancer les dossiers en pesant à tous les échelons en Europe.

Vous trouverez ci-joint le programme de la liste “Envie d’Europe”, conduite par Raphaël Glucksman.

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Back To Top