Enseignement supérieur : une belle négociation
J’en avais fait une priorité. A l’occasion du conseil communautaire du 10 décembre, j’ai présenté les résultats obtenus pour l’enseignement supérieur dans les négociations que j’ai conduites cet automne avec l’Etat et la région. Au total, ce sont près de 22 millions d’euros de l’Etat, la région et l’Europe qui seront investis pour le développement de l’enseignement supérieur à Bourges au cours des six prochaines années. En affichant dès le début des discussions, l’engagement de l’agglomération, en mettant sur la table une contribution possible d’un million d’euros par an, j’ai obtenu plus que l’adhésion de nos partenaires. Je ne peux que les en saluer.
Le bâtiment de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts sera entièrement rénové, en incluant la mise à disposition d’espaces pédagogiques complémentaires. L’Etat mettra 3 millions d’euros sur la table, en plus des engagements déjà pris. L’agglomération complètera sur un bâtiment que la ville lui a confié.
A Lahitolle, les changements vont faire changer le site d’échelle. L’école d’ingénieurs (INSA) sera aidée d’abord par l’Etat au titre du plan de relance (plus de 3 millions) puis par l’Etat (3 millions), la région (3 millions), l’agglomération et le département pour une extension complémentaire. En 2026, 1250 élèves-ingénieurs seront accueillis à l’école à Bourges. Ils sont 850 aujourd’hui.
De son côté, la CCI transférera ses formations de la rue Louis Mallet vers Lahitolle, pour leur donner un nouvel essor. L’engagement à belle hauteur de la région, mobilisant des fonds européens et des fonds régionaux (au total 6 millions d’euros), a permis de déclencher les co-financements nécessaires. L’Etat et l’agglomération, ainsi que la CCI et, nous l’espérons, des fonds de formation professionnelle, complèteront. 450 jeunes sont prévus.
L’agglomération répondra aux prochains appels à projets régionaux et nationaux sur la rénovation des friches et la dépollution des sites pour mettre à disposition la troisième tranche du site Lahitolle. Les aides en sont pas encore totalement acquises mais nous avons bon espoir d’obtenir des co-financements à hauteur de 2 à 3 millions d’euros. Cette étape permettra de construire le gymnase universitaire promis de longue date sur le ce site.
Enfin, une bonne nouvelle n’arrivant pas toujours seule, nous avons désormais l’assurance qu’il sera possible de faire une première année d’université ouvrant vers des études de médecine à Bourges : 25 places seront adossées à la licence de droit (à Lahitolle), 30 à la licence STAPS (au CREPS), dans ce qu’il est convenu d’appeler L-AS ou Licence avec option Accès Santé. C’est une petite révolution dans le cursus des études de médecine et, pour le Cher, la chance d’avoir plus de jeunes qui s’engagent dans cette voie. Des places complémentaires en école d’infirmières sont aussi à l’étude.
Ils seront donc bientôt pas loin de 2000 étudiants à Lahitolle. Garantir les conditions de leur accueil est donc la prochaine étape à franchir. J’ai organisé jeudi un premier échange avec le CROUS : logement, restauration. Nous avons pris rendez-vous pour traiter ces questions en début d’année 2021.
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