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Ecole et ruralité : une décision qui m’inquiète

Je veux ici lancer une alerte et soutenir la mobilisation des élus et habitants d’Achères et de Méry-ès-Bois qui défendent leur Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI). Cette formule, largement plébiscitée dans les communes rurales, permet à un groupement de communes de “partager” les classes et les enfants et de conserver chacune une école en activité.
Or il semble que, dans le Cher, les services de l’Etat incitent au regroupement de toutes les classes sur le même site, dans la commune principale. Ce serait la fin de l’école dans les communes rurales et, disons-le, la fin de ces communes. Car quels jeunes ménages viendront y habiter si l’école n’est plus là ?
Je défends une ruralité vivante, accueillante, porteuse d’avenir. C’est possible. Dans un pays tel que la France, c’est nécessaire. C’est même résolument moderne. Mais ce n’est pas tenable si chacune des décisions prises par les collectivités publiques n’est pas cohérente avec cet objectif.
Soutien, donc.

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