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Dire la fraternité

Les mots manquent pour dire l’horreur et l’effroi devant les meurtres perpétrés ces dernières semaines. C’est Nice, c’est Munich, c’est Saint-Etienne du Rouvray. Des motifs différents mais à chaque fois, la violence absolue.
On savait notre pays menacé. On savait que les fanatiques avaient déjà tué. On ne voulait pas l’admettre mais on savait que cela pouvait recommencer. C’est fait. Ce n’est sans doute pas fini.

Je pense à ces enfants, ces hommes et ces femmes d’ici ou d’ailleurs dont la vie s’est brutalement interrompue. Je veux dire ma profonde compassion à tous leurs proches. Ma fraternité avec ceux qui croient au ciel – l’église catholique en particulier dans ce moment où un prêtre est assassiné – et avec ceux qui n’y croient pas.

Je pense aussi à tous les responsables politiques et aux professionnels de la sécurité une nouvelle fois sur la brèche. Oui, je pense à François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et ceux qui travaillent à leurs côtés dont le mandat n’aura été épargné par rien. Je veux dire combien les polémiques sont, dans ces moments, absolument détestables.

Alors que faire ? Vivre, sans doute, et vivre notre liberté. Dire la fraternité, sûrement. Et militer, militer toujours pour plus d’égalité.
Le défi auquel nous sommes confrontés est finalement celui-ci : pour la liberté, l’égalité et la fraternité, nous engager. Relevons-le ensemble.

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