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Des villes en France : à travers Poitou et Saintonge

Melle 3500 habitants. Les collègues que je vais voir travaillent dans un ancien couvent – à moins que cela n’ait été un collège – où sont hébergés de nombreux services et associations de développement rural. Le nom de l’une d’elles m’intrigue : “mot à mot” ?. Une association de lutte contre l’illettrisme en milieu rural, me répond-on. Aujourd’hui, elle est surtout mobilisée pour l’accueil et l’insertion des migrants. A Melle. Je pense, dans notre département du Cher, au maire de Saint-Amand qui refusait d’accueillir des migrants.
Je n’ai absolument pas le loisir de flâner. Je note néanmoins la remarquable signalétique de tous les services à la population. Une signalétique qui dit les choix communaux et ce que l’on vit ensemble. Fierté et ambition. En revanche, pour trouver ma route …

Cognac 18700 habitants. Pause déjeuner. Je traverse la Charente au pas de charge et grimpe dans la vieille ville. J’ai juste de loisir de jalouser les pavés proprement cimentés et bien entretenus. Ici, si j’en crois les grandes maisons de Cognac sur le quai et le long des routes, il doit y avoir un peu d’argent. La crise du Cognac est loin, l’exportation tirant, plus que jamais, la production. Pas le temps, trop chaud, trop de route à faire : ce n’était pas le jour pour la dégustation !

Saint-Jean d’Angély 7100 habitants, en forte baisse. Le Palais de justice et la salle municipale Aliénor d’Aquitaine qui, avec l’Hôtel de ville, encadrent la place principale, sont tellement charmants, avec leurs dimensions modestes et leur belle pierre blanche ajourée qu’on ne relève pas d’abord que ladite place n’est qu’un parking austère et mal entretenu. On rêverait d’une belle mise en valeur.
Le réseau commerçant tente de se maintenir dans cette petite ville de l’arrière pays où les touristes complètent sans doute la clientèle locale. Même le cirque de passage ce soir fait son annonce en anglais et en français. Ici ou là, camoufler les vitrines vides est pourtant nécessaire. Des décors en trompe l’œil ont été installés. L’initiative, sans doute perfectible, a le mérite d’exister.
Les finances doivent être tendues : la commune lance une souscription pour la reconstruction de sa salle de spectacle.

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