Défendre chaque emploi à Bourges
Cet automne, j’ai été saisie par les représentants syndicaux d’APRIA sur le risque qui pesait sur 45 emplois à Bourges. Cet organisme gère les cotisations maladies des travailleurs indépendants. Dans un souci de rationalisation, la loi de financement de la sécurité sociale prévoir que ce travail soit demain confié aux URSSAF.
Or APRIA-Bourges gère les dossiers de tous les travailleurs indépendants de France à l’exception de ceux de l’Ile de France. Il importait donc d’avoir l’assurance que cette fonction ne serait pas éclatée à travers le pays, faisant perdre à Bourges une mission nationale et les 45 emplois correspondants. J’étais donc intervenue auprès des parlementaires et des ministères pour obtenir des garanties en ce sens.
Les salariés ont eu récemment l’assurance que le transfert se ferait dans de bonnes conditions, tant pour les salariés que pour le bassin d’emploi : la mission passe à l’URSSAF mais reste à Bourges, pour le même périmètre national. C’est bon pour les familles des personnels et c’est bon pour Bourges. Le professionnalisme et l’expertise des personnels concernés, qu’il ne s’agissait pas de perdre, ont, sans conteste, pesé en faveur de cette décision.
Cet exemple illustre le travail permanent qu’il faut faire pour que Bourges garde ou développe ses services, sans craindre de faire valoir ses compétences sur des missions d’envergure nationale. Dans le cas présent, c’est l’interpellation par les syndicats qui a permis une mobilisation. Merci à eux.
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