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Déconfinement progressif et fin du couvre-feu : la fin d’une parenthèse pour les libertés et pour la démocratie ?

Je ne sais ce qui restera, dans nos mémoires, de ce moment très particulier où nous avons été privés de nos libertés d’aller et venir. La contrainte physique aura été lourde pour ceux qui seront restés confinés dans de petits espaces. La contrainte psychologique aussi. La contrainte morale, de même.

Car ce n’est pas rien que de se dire qu’on pourrait sortir mais qu’on n’en a pas le droit, ou pas autant qu’on le voudrait. A l’heure où chacun aspire à revoir ses proches, disséminés à travers la France, la contrainte n’est d’ailleurs toujours pas totalement levée.

C’est sur le plan de la démocratie que nous devons désormais être vigilants. Car s’il était souhaitable que des pouvoirs de décisions exceptionnels soient accordés au gouvernement et aux présidents des exécutifs locaux, il est indispensable qu’ils en aient fait un usage mesuré et qu’ils en rendent désormais compte. C’est ce dont nous parlerons, entre autres, au prochain conseil municipal, jeudi prochain. Que vous pouvez, si vous le souhaitez, suivre en direct sur le site de la ville.

 

Cet article comporte 1 commentaire

  1. Et oui des privations de libertés assez stupides parfois et qui montrent que dans ce pays les citoyens ne sont pas considérés comme des adultes responsables. J’avoue que la première fois que j’ai vu cette interdiction de se promener autour du lac d’Auron les bras m’en sont tombés. Quelle relation avec la transmission du virus, avec le risque ? Il fallait certainement mieux pour sa marche d’une heure utiliser les trottoirs de la ville où on ne peut se croiser en respectant les distances car de trop nombreuses voitures considèrent encore les trottoirs comme des aires de stationnement !

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