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De l’exercice du pouvoir

L’exercice du pouvoir est une épreuve de fond. On ne fait jamais exactement ce que l’on aurait rêvé de faire. Les contraintes sont lourdes, les imprévus permanents, les adversaires nombreux, le monde plus complexe que ne le disent les slogans. Confronté à l’insuffisance ou à l’échec, on navigue entre deux écueils : le cynisme et l’abandon.

Je crois le compromis utile : celui qui permet d’avancer en tenant compte du réel, sans perdre ses objectifs supérieurs. Celui-là a plus apporté à la société que toutes les sorties de scène fracassantes. Elles cachent souvent un renoncement.

Ce qui, au fond, empêche et le cynisme, et de claquer la porte, c’est le mandat donné. Ce sont celles et ceux qui, en votant, vous ont signifié qu’ils comptaient sur vous. C’est de qui m’a permis de conserver, pour la ville et le département, ma motivation intacte.

Hulot n’a pas été élu. Il s’est senti trop seul. Il a claqué la porte. Le risque, c’est que cela ne produise rien.

Il est pourtant vrai qu’il serait de l’intérêt de tous que la transition énergétique et écologique soit enfin conduite. Au nom de l’environnement, évidemment et – pour ceux que ce premier argument ne suffirait pas à convaincre -, au nom de la facture collective qui nous pend au nez.

C’est vrai aussi à Bourges.

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