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Conseil municipal : entre déception pour le centre ville et détestable tromperie

Conseil municipal hyper dense avec une grosse déception concernant le projet de réhabilitation du centre ville et l’étalage en pleine lumière de toute l’approximation et l’amateurisme de l’équipe en place. Et de sa tentative d’entrée en campagne … en ordre bien dispersé.

Le projet pour le centre ville ? Enfin, un projet ? Enfin, l’Etat affiche son soutien ? Sauf que, à l’examen du dossier, la ville n’est absolument pas prête et le maire le dit sans honte. Et, de toutes façons, l’Etat et les autres partenaires ne s’engagent à rien ou presque, rien de plus en tous cas que ce qui était connu. Du côté de l’Etat, tout se résume à de bonnes intentions : on ne dispose même pas du moindre engagement de calendrier sur la révision du règlement du secteur sauvegardé de l’hyper centre, à conduire par les services de l’Etat. Or cette révision conditionne largement tout le reste. Tout au plus sait-on désormais que les services municipaux ont planché sur le programme des prochaines élections municipales …

Cafouillage absolu sur les nuits lumières : impossible de savoir avec précision la définition du marché de prestations passé en 2018 et l’incidence, sur ce marché et un éventuel autre marché à venir, de la nouvelle “concertation” annoncée par le maire.

Désinvolture sur le projet de l’ilôt Victor Hugo. L’augmentation de son coût prévisionnel est annoncé sans que nous ne puissions obtenir de précision sur le montant.

Invraisemblable argumentaire sur le dérapage incontrôlé du coût de la maison de la culture. Le maire confesse benoitement des dépenses oubliées et des marchés passés en sachant sciemment qu’ils étaient sous-estimés. Au total, les dépenses sont en hausse de 4,5 millions d’euros. Et comme la part de financement privé est ramenée à la réalité, soit 500 000 euros au lieu des 2 millions espérés, le conseil municipal a de fait acté une hausse de 6 millions d’euros d’argent public consacré à ce dossier. Une paille. Qu’aucun membre de l’opposition n’aurait dû laisser passer. On constate, à la figure et au vote d’une partie de la droite, que le maire a “omis” d’en informer sa propre majorité dans les temps.

Je ne crois pas, je ne crois plus à l’amateurisme : les montants sont trop énormes. Si le maire ne disparaît pas de honte sous la table en confessant de telles erreurs, c’est qu’au fond, il savait ce qu’il faisait. Je crois – et nous le disons depuis des années – que depuis 2013, les maires de Bourges successifs ont trompé sciemment les Berruyers.

Et pour couronner le tout, on apprend que les débats entre assurances vont bon train pour établir la responsabilité du sinistre de la patinoire. Encore une potentielle épine dans le pied de la ville et des habitants privés de l’équipement pour de longs mois ou années.

C’est tout ? Non, ce n’est pas tout ! Le maire crée un poste de plus à son cabinet pour une “mission santé”. Mission santé, d’accord, mais au cabinet du maire pour préparer les prochaines élections, pas d’accord !

Cet article comporte 1 commentaire

  1. Bonjour,
    Je suis d’accord avec votre analyse de la situation
    Bonne continuation

    Je ne sais s’il faut en rire ou en pleurer, mais j’ai vu sur la ville de Bourges les affiches, avec ce titre funeste : Bourges la descente infernale
    cordialement
    JD

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