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Conseil municipal du 29 mai

Le Conseil municipal de vendredi dernier était vraiment très spécial : dehors, un rassemblement du collectif des “luttes Séraucourt”, en faveur de la reconstruction de la Maison de la Culture sur son site historique ; des parents d’élèves préoccupés de la fin des ateliers périscolaires ; des personnes alarmées de la perspective de fermeture de la piscine Robinson. Le collectif Séraucourt est le plus organisé, le plus bruyant aussi : le conseil municipal s’est tenu sous fond de “Blanc, démission” et de rumeurs de tronçonneuse.

Ouverture du Conseil, hors ordre du jour, sur la situation financière de la ville. Manifestement, le Maire essaie de faire croire que ni lui, ni son prédécesseur, ne sont pour rien dans la situation financière dégradée et dans les coupes sombres qu’elle engendre. Ca ne passe pas.

On enchaîne : encore une fois, démission d’un conseiller et adjoint. Réélection d’un adjoint : combien auront-ils été en un an ! Cette équipe est décidément bien fragile.

Puis à l’occasion d’une délibération évoquant le Centre Nautique, nous embrayons sur Robinson. Pour déplorer sa brutale fermeture, le dossier du passage des piscines à l’agglo qui n’avance pas, le choix de fermer un équipement dédié à la jeunesse dans un quartier qui n’en a pas tant que ça : tout le monde redoute l’été qui vient. En réponse … pas de réponse, pas l’ombre d’une ouverture. Les raisons de sécurité sanitaires sont invoquées : que ne l’avait-on pas anticipé ? Encore une fois, le bel équipement du Centre Nautique aurait-il été l’arbre de prestige qui cacherait la forêt des petits équipements de proximité ? On peut le craindre. Nous avions une perspective qui aurait pu être une alternative : une baignade au Val d’Auron. Mais pour cela, encore faudrait-il faire avancer le dossier de l’agglomération. Or il n’avance pas.

Et on continue : avec un pacte culturel signé avec l’Etat. Le principe, c’est que l’Etat et la commune s’engagent à maintenir leur effort pour la culture. Quoiqu’en dise le Maire, c’est bien la preuve que l’Etat ne se désengage pas tant que cela. Ce pacte est à l’inverse fort indulgent par rapport à la ville : depuis deux ans, la suppression de la biennale d’art contemporain est bien, de la part de la ville, un désengagement. Nous ne pouvons cependant manquer de relever et regretter un point : le pacte prévoit “une étude de conservation-réutilisation, cofinancée par l’Etat et la ville” qui “portera spécifiquement sur la reconversion du site”. Nous proposons une façon d’économiser sur cette dépense : reconstruire sur site la maison de la culture … J’avais pour objectif de faire dire au Maire quand il entendait commencer l’abattage des arbres. Objectif atteint : ce ne serait pas avant les fêtes Jacques Coeur.

Merci ensuite à Céline Bezoui pour son intervention sur la suppression presque complète des ateliers périscolaires : ils ne seront plus proposés que dix semaines par an, à raison d’une heure par semaine. L’effet pratique le plus évident, c’est que les parents devront s’organiser pour aller chercher leur enfant à 15 h 55 ou devront se résoudre à payer l’accueil après la classe. Un coût très important pour certains.

Impression générale : le Maire sabre à grand coup dans les dépenses municipales, en invoquant la situation financière, pour refaire des événementiels à la main. Cela peut être assez habile, tant les habitants ont souvent peu de mémoire. On va donc se charger d’entretenir la mémoire …

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