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Conseil Municipal du 19 septembre 2014

Au menu du Conseil, il y avait la hausse des impôts décidée par le Maire, manifestement mal à l’aise, manifestement en tension avec sa propre “majorité”.

Au-delà de ce que j’ai déjà pu exprimer, je retiens deux choses :

– d’abord le reniement brutal et massif qui est une véritable tromperie pour les Berruyers. Pascal Blanc a gagné la campagne électorale sur sa dénonciation sans nuance des hausses nationales d’impôt : il retourne casaque et ça ne passe pas ;

– ensuite la mauvaise foi épaisse et le mépris des gens, mélangeant les chiffres entre les collectivités pour tenter de faire porter le chapeau à d’autres qu’à lui. Ce n’est ni courageux, ni “professionnel” pour reprendre le terme d’un de ses adjoints.

Je fais aussi un constat. La droite berruyère, mandat après mandat, a toujours la même méthode : augmenter massivement les impôts en début de mandat. Après l’élection de 1995, la taxe des ordures ménagères a augmenté de 102 % en 1999 ; après celle de 2001, les taxes d’habitation et sur le foncier bâti ont augmenté de 5 % en 2002 ; l’élection de 2008 a été suivie d’une hausse de 8 % des mêmes impôts, très imparfaitement corrigée par une baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Et enfin, en 2014, à peine six mois après l’élection, la suppression de l’abattement général à la base fera grimper de 83 € (de 10 à plus de 20 %), selon les familles, le montant de l’impôt pour la ville de Bourges.

A l’occasion du vote sur le règlement intérieur, Céline Bezoui est intervenue au nom de notre groupe pour proposer plus de démocratie dans le fonctionnement du conseil municipal. Elle a mis le Maire en difficulté. Hugo Lefelle a, avec brio, dénoncé la politique culturelle du Maire et l’abandon de la Biennale d’art contemporain. Agnès Sinsoulier, enfin, a rappelé notre opposition aux politiques d’étalement urbain.

Retenons enfin les divisions qui s’affichent au grand jour au sein de la droite municipale, sur l’élection d’une quatorzième adjointe, sur le vote des impôts ou sur celui d’un club house à Alfred Depège.

Cet article comporte 3 commentaires

  1. La maison de la culture est vraiment une erreur importante d’avoir démoli . Il fallait plus de combat à vous opposer a ce projet absurde, et aussi au chauffage urbain qui est loin de donner satisfaction!!!!!!

  2. Je partage tout à fait votre avis. Nous avons, avec mes amis, fortement dit que c’était folie de renoncer au projet initial et à ses financements. Je regrette que tous les amoureux de la culture ne nous aient pas suivi car ce n’est pas aimer la culture que de choisir un projet qui va dans le mur.
    Concernant le chauffage urbain, votre témoignage nous intéresse.

  3. Monsieur le maire est en colère… et cette colère va me coûter 83€ d’augmentation d’impôts foncier.
    Je suis en colère, car je constate, dans la même semaine, que si cette augmentation permet de récupérer 2M€, 1/3 sont déjà alloué à la construction d’un local permettant aux rugbymen de jouer leur 3ème mi-temps. Investissement indispensable en période de disette budgétaire!
    Et je vois fleurir partout à Bourges, sur des panneaux publicitaires JCDECAUX, des affiches où monsieur le maire affirme qu’il est avec moi au quotidien.
    N’est-ce pas pour cela qu’il a été élu?
    Est-il nécessaire de dépenser de l’argent dans ces affiches rien que pour proclamer une évidence?
    Je ne vois là que du clientélisme et de l’égocentrisme… mais pas de projet pour l’avenir.

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