Conseil municipal de Bourges
Quelques mots sur le conseil municipal de ce soir.
Le conseil a commencé par une série de quatre délibérations pour remplacer une conseillère, modifier les participations aux commissions municipales, changer le nombre d’adjoints, élire un adjoint, voter les indemnités des adjoints … : l’équipe municipale est encore et toujours en phase d’installation et d’ajustements, trois ans et demi après l’élection. Pendant ce temps-là, on ne parle pas de l’essentiel : le devenir des HLM, la réduction drastique des contrats aidés, l’avenir de la cour d’appel de Bourges, le plan communal de sauvegarde …
Nous avons voté contre une délibération sur les zones d’activité économiques et commerciales transférées à Bourges Plus. Le centre ville commercial de Bourges en a été exclu et nous craignons que cela n’alimente une fois de plus la concurrence entre le centre ville et la périphérie. C’est précisément ce qu’il ne faudrait pas faire. Nous avons aussi voté contre la vente de terrains pour le projet de LIDL en face des cinémas du Prado : cette nouvelle création commerciale en ce lieu nous semble peu opportune en fragilisant particulièrement le supermarché du Prado.
Débat aussi – ou plutôt débat tronqué – sur la police municipale. Nous avons approuvé l’aménagement de nouveaux locaux pour ce service municipal. Nous nous sommes en revanche abstenus sur l’adoption d’un règlement pour l’armurerie municipale : le débat que nous avions demandé sur les missions de la police municipale n’a jamais véritablement eu lieu. Deux points de ce règlement nous paraissent, au demeurant, peu pertinents. J’ai regretté que le Maire ne s’appuie pas assez sur le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, qu’il préside, pour faire valoir ses priorités en matière de sécurité pour Bourges. Le Président de la République veut revenir à une forme de police de proximité pour la Police nationale : il faut saisir ce moment pour demander une présence plus régulière de ce service de l’Etat sur l’ensemble de la ville.
Notons enfin la délibération sur le camping municipal, laissé en bail emphytéotique de 30 ans à une entreprise : 30 ans, c’est beaucoup. Cela a justifié notre abstention.
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