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Conseil municipal : ce que vous lirez peut-être (ou pas) dans le journal …

Le débat sur l’avenir de l’agglomération berruyère aurait dû être à l’ordre du jour du Conseil municipal de vendredi dernier. Il y a près de deux mois, les Maires de Bourges et Vierzon avaient lancé à grand bruit l’idée d’un rapprochement entre les deux villes. Et depuis ? Depuis rien, alors que le calendrier officiel qui va conduire la Préfète du Cher à arrêter des périmètres pour les futures intercommunalités arrive bientôt à une première échéance. Les communes concernées par les modifications prévues par la Préfecture ont jusqu’au 2 décembre pour donner un avis.

J’ai donc choisi de faire porter le débat dès le début du Conseil sur cette question, tant il m’aurait semblé utile que le conseil municipal prenne position sur une évolution indispensable du périmètre. On ne peut pas, encore une fois regarder passer les trains.

Quel périmètre ? Je me suis déjà exprimée, au nom de notre groupe d’élus, sur ce sujet. Bourges-Vierzon, sans doute pas. D’ailleurs, le Président de la communauté de communes de Vierzon a récemment fait délibérer son conseil sur un autre périmètre, incluant la communauté Vierzon-Sologne-Berry, les Villages de la forêt, les Vals de Cher et d’Arnon et les Terres d’Yèvre. Je propose plutôt d’étendre Bourges Plus vers l’est (Septaine), le nord peut-être (Terres vives) et le sud-ouest (Fercher).

Pourquoi changer de périmètre ? Parce que Bourges Plus, constitué contre le gré des uns et des autres, souffre depuis sa création de ne pas avoir de véritable projet et d’avoir une organisation qui handicape toute prise de décision.

Il importe donc de définir un projet. Nous l’avons proposé :

  • rajeunir la population de l’agglomération en l’étendant aux territoires où habitent les jeunes familles ;
  • renforcer le pôle économique en particulier autour de la défense et des industries qui y sont associées ;
  • valoriser le pôle de services de haut niveau au service du Cher et du Berry ;
  • affirmer un ambition intellectuelle et culturelle en s’appuyant sur les complémentarités entre les ressources berruyères et les savoirs-faire d’éducation et de diffusion artistique des communautés de communes qui nous entourent ;
  • organiser les solidarités.

Peu importe à ce stade si différentes propositions de périmètre existent. Le signal qu’il m’aurait semblé important de donner est que les élus de Bourges, à l’unanimité, et demain ceux de Bourges Plus, sont demandeurs d’une évolution. Il serait possible de formuler une délibération dans un sens qui puisse recueillir l’assentiment de tous. C’est dommage de ne pas l’avoir fait.

En mettant de fait le sujet à l’ordre du jour vendredi dernier, nous aurons sans doute permis que le sujet revienne en session de rattrapage dans les prochains conseils. Ce serait, pour les élus socialistes, une satisfaction et un succès.

Bizarrement, sur ce sujet, pourtant déterminant pour l’avenir de notre territoire, le silence était total dans le compte-rendu du conseil paru dans la presse samedi. C’est peut-être pour demain ?

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