Conseil municipal
Pas de grands dossiers mais une série de points à relever.
A l’occasion de la présentation du rapport d’activité de l’agglo, j’ai enfoncé le clou sur la question de la protection des ressources en eau de la ville avec le captage Saint-Ursin qui n’est toujours pas protégé. On nous demande de dormir tranquille. Je propose au contraire qu’on se réveille !
Il nous était présenté un dossier sur le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Cette instance qui regroupe des élus, des services de l’Etat, les bailleurs et d’autres institutions partenaires ne s’est pas réunie depuis le 22 juin 2017. Soit un an et demi. Même réponse : “on travaille”. Sans doute. J’espère. Mais enfin ne pas réunir une instance une fois par an comme la règle le prévoit, ce n’est pas beaucoup travailler … Et pourtant, les questions de sécurité et de protection de la population méritent attention.
Etrangement, la ville vend une maison qui jouxte le lieu culturel Antre-Peaux (Emmetrop). Nous avons préféré nous abstenir : il est souvent utile de conserver des réserves foncières à côté des équipements publics.
Je suis intervenue à l’occasion de la présentation du rapport sur l’accessibilité dans la ville, rapport qui, année après et année, est présenté de telle sorte qu’il ne permet pas de vérifier que les engagements pris par la ville ont été réalisés. Une bonne façon de noyer le poisson. J’ai voulu savoir quand la ville se déciderait à rendre accessible le club house de la base d’aviron où se réunit le club de Bourges. Ce club compte une athlète de haut niveau en fauteuil roulant. La réponse dit bien les priorités : les projets de réaménagement sont différés dans l’espoir d’organiser les JO en 2024. Pour la vie quotidienne de personnes handicapées en 2018, on attendra.
Un petit point sur les marais de Bourges pour relayer l’agacement des promeneurs qui se heurtent depuis quelques mois à un panneau “sens interdit” à l’entrée des marais boulevard Chanzy. Le chemin est effectivement privé mais il dessert un espace où la ville met des moyens pour l’entretien au titre de l’intérêt général et assure la sécurité du lieu. Il faut donc lever cette incohérence. Malheureusement, en l’absence d’accord de tous les propriétaires, cela doit passer par une procédure de déclaration d’utilité publique. Les choses risquent fort de trainer. Patience, donc !
Et puis les tarifs qui grimpent, qui grimpent, qui grimpent …
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