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Congrès du Parti Socialiste : merci !

Olivier Faure a réussi son discours de clôture du congrès du PS, aujourd’hui à Aubervilliers : avec humilité et fierté, avec autorité et attention.

Et les socialistes ont réussi leur congrès. Ce n’était pas écrit d’avance mais, voyez-vous, c’est fait.

Nous nous sommes tous demandé, dans les derniers mois, si notre engagement avait du sens. Nous avons tous failli à un moment où un autre jeter l’éponge. Certains l’ont fait. Je le comprends. D’autres sont partis ailleurs. Le plus souvent de bonne foi, parfois par calcul, parfois par revanche. Nous n’avions plus d’arguments pour les en condamner. Nous qui sommes restés malgré tout, nous constatons, près d’une année plus tard, qu’il n’y a rien qui ait remplacé le PS, rien dans lequel nous nous reconnaîtrions.

Le respect absolu des hommes et des femmes qui se traduit par notre engagement internationaliste, ce n’est pas la rétention administrative portée à 90 jours. Le refus tenace de subir les inégalités sociales, c’est l’exact opposé de la fin de l’impôt sur la fortune pour les uns et la fin du tiers payant ou du compte pénibilité pour les autres. La conscience que les inégalités de demain seront accentuées si nous ne réduisons pas notre impact sur l’environnement, ce n’est pas la baisse des APL qui met en difficulté les bailleurs sociaux et les programmes d’amélioration énergétique. Notre attachement à l’Europe comme espace de paix, de démocratie, de progrès et de protection sociale, c’est plus que l’agitation peu productive d’un président sans relais en Europe.

Notre engagement, c’est la volonté non pas de dire mais d’agir, non pas de proclamer mais de mettre la main à la pâte en assumant la confrontation à l’exercice des responsabilités et à ses contraintes. C’est ça le socialisme, c’est ça la gauche de gouvernement. Ni Macron, ni Mélenchon – pas non plus Hamon – n’y répond.

Nous restons au PS pour que, avec les plus jeunes d’entre nous, cette belle idée du socialisme renaisse. Rendez-vous dans quelques années, j’espère que nous aurons eu raison de maintenir la flamme pour que nos enfants ne vivent pas dans un monde de brutalité et de déshumanisation.

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