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Bourges Plus : les enjeux de la rentrée

C’est la rentrée et pour Bourges Plus, on attend toujours un changement de braquet et d’ambition.

1 – Au cours de l’été, en voyageant à travers la France, en rencontrant les amis et cousins, beaucoup de Berruyers ont pu se rendre compte que partout, les intercommunalités prennent de plus en plus de responsabilités et sont désormais à l’initiative de nombreux projets : le camping est intercommunal, l’office de tourisme est intercommunal, la piscine est intercommunale, la zone d’activité pour l’accueil des entreprises est intercommunale, le musée est intercommunal, la crèche et même parfois – en milieu rural – la pompe à essence, … La carte de la coopération intercommunale se redessine. A Bourges, le retard, la difficulté à agir sont de plus en plus un handicap. Parce qu’être dans l’opposition ce n’est pas se limiter à commenter la vie locale, je considère de mon devoir de continuer à proposer, stimuler, bousculer s’il le faut. Il faut pour Bourges plus :
– un véritable projet, à construire avec les forces vives locales.
– des compétences renforcées
– une répartition des responsabilités plus offensive et plus respectueuse de la place de Bourges.

2 – Bourges Plus n’a pas été retenue dans l’appel à projet “territoire à énergie positive pour la croissance verte” lancé ce printemps. Des intercommunalités bien plus modestes ont pourtant été lauréates. Cet échec souligne le retard pris dans la réflexion de l’agglomération sur cet enjeu crucial pour l’avenir. De façon générale, tous les dossiers environnementaux de la l’agglomération mériteraient une véritable approche politique. Les arbitrages ne doivent pas se faire avec pour seule boussole des intérêts communaux individuels. Le débat devrait s’ouvrir aux citoyens et aux acteurs économiques et sociaux du territoire : eau, assainissement, déchets, énergie, urbanisme, déplacements, … Mais l’agglomération n’a pas su se poser (s’imposer) comme animatrice du débat local.

3 – A défaut de projet global, l’agglomération semble vouloir se lancer dans une politique de création de nouveaux équipements. Projets à suivre sans a priori mais avec en tête deux points de vigilance :
– un équipement, cela ne suffit pas à définir une politique : comment s’appuiera-t-il sur le territoire pour fonctionner ? comment en sera-t-il complémentaire ? au service de quelle ambition ?
– la stratégie choisie semble être de combiner investissement public et investissement privé. Que se passera-t-il si l’investissement privé fait défaut ?

4 – Enfin, une note d’espoir : on espère avec impatience une petite bouffée d’oxygène du côté du logement social, avec la reprise désormais effective de Jacques Coeur Habitat par France Loire. Pour Bourges Habitat en revanche, l’avenir reste à écrire. Ces dossiers sont désormais à suivre par l’agglomération.

A suivre. De près !

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