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Bourges : les enjeux de la rentrée

Quelques dossiers à suivre pour cette rentrée berruyère.

1 – L’office du tourisme vit ses dernières heures. La ville, dans un parfait cynisme, attend la chute pour se délier de tout engagement vis-à-vis des salariés. C’est socialement incorrect et stratégiquement discutable. Dans le contexte économique actuel, faire l’impasse, même de quelques mois seulement, sur la promotion de la ville est un pari fort discutable. Définir une politique touristique, pour l’agglomération, ce sera rapidement définir des axes de promotion et de mise en valeur de la ville, ce que la ville de Bourges n’a pas fait depuis longtemps : quelle mise en valeur du patrimoine bâti et vert, de la création, des événements ? Quels choix d’investissements et de soutiens pour accompagner cette stratégie ? Où l’on devrait rapidement trouver de nouveaux arguments pour faire de la culture une compétence communautaire.

2 – Le 2 juin dernier, un certain nombre de nos concitoyens se retrouvaient les pieds dans l’eau et leurs habitations gravement endommagées. Nous n’avons pas voulu montrer du doigt tel ou tel mais nous avons exigé la plus totale transparence sur le déroulé des événements de façon à en tirer toutes les leçons pour l’avenir. Nous rappellerons si nécessaire cette exigence au Maire de Bourges.

3 – La ville travaille sur un projet de Conseil de la diversité et du vivre ensemble. En juin dernier, nous avons demandé le retrait du projet de délibération que nous jugions trop confus. Un nouveau projet sera sans doute proposé au conseil municipal. Nous en attendons un engagement clair en faveur de la laïcité et contre toutes formes de discriminations.

4 – On devrait reparler, à l’occasion du démarrage du chantier, de la prochaine Maison de la Culture. Mon opinion est connue : le changement de site a créé des coûts et des délais complémentaires pour un projet dont l’insertion dans la ville sera plus difficile. Je reste légaliste. Mais quel gâchis !

5 – Les hausses d’impôts locaux de Bourges se poursuivent et se manifesteront par une nouvelle hausse 9 % de la taxe d’habitation et de l’impôt foncier. Cette hausse s’ajoute à celle décidée l’an dernier sur la taxe d’habitation. Au total, les Berruyers paient 20 % d’impôt de plus pour Bourges qu’il y a deux ans.

Il faut enfin rappeler les quelques dossiers qui nous préoccupent toujours : la vie associative, de moins en moins accompagnée par la ville ; les temps d’activité périscolaires, réduits à la portion congrue ; les tarifs municipaux qui augmentent et affectent particulièrement les familles ; des espaces et équipements publics municipaux qui se dégradent.

Je reste à l’écoute de tous.

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