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Bourges, budget 2019

Du budget présenté mercredi dernier au conseil municipal, je retiens trois idées : un effort fiscal considérable, des études et des trottoirs, des vérités partielles.

Un effort fiscal considérable, il faut chaque année le rappeler. Depuis 2013, la ville a perdu, c’est vrai, des dotations de l’Etat. En cumulé, cela représentera fin 2019 18 millions d’euros et c’est beaucoup. Mais ce qui a été demandé aux Berruyers , soit disant en compensation, sur la même période, c’est 37 millions d’euros. Plus du double. Les problèmes de fond de la ville n’en sont pas résolus pour autant : la perte de population, des bâtiments et des espaces en mauvais état, des services à la population qui se dégradent, un retard considérable sur la nécessaire transition énergétique …

Des études et des trottoirs, c’est le propre des années électorales. On pousse ici l’exercice de façon absolument éhontée. Etudes pour faire croire qu’on avance alors que rien ne sera fait avant la fin du mandat : Séraucourt, Hôtel Dieu, salle Calvin, musées. Et puis les trottoirs : plus pour l’année 2019 que durant tout le mandat pendant lequel les Berruyères et les Berruyers se sont heurtés aux creux et aux bosses, jusqu’à renoncer à sortir pour les plus fragiles d’entre eux !

Des vérités partielles enfin : présenter le budget de la ville sans présenter en parallèle le budget de l’agglomération a aujourd’hui peu de sens : les dépenses qui ne se font plus ici se font souvent là et on trompe les gens à parler de stabilité de la dépense ou de baisse de l’endettement. Vérité largement “arrangée” qui confine à la tromperie quand le maire affiche en réunion publique 2 millions d’euros en 2019 pour l’opération Cœur de Ville … mais n’en inscrit que 230 000 au budget. Les commerçants et les amoureux du centre ville, tous les Berruyers, apprécieront !

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